La pierre papier se base sur la collecte de capital auprès de plusieurs investisseurs afin de pouvoir les réinvestir dans un ensemble de plusieurs biens immobiliers. Les actifs peuvent être de différents types, mais sont essentiellement des immeubles à usage commercial et professionnel, mais aussi des habitations. Ces derniers sont ensuite mis en location et les épargnants reçoivent comme dividende une partie des loyers en proportion du montant de leur investissement.
Ce type de placement possède de nombreux avantages. Les rendements sont plutôt stables et tournent toujours autour de 5 % en une année. Certaines SCPI atteignent même les 7 %. C’est aussi l’un des placements les plus sûrs sur le marché. Aussi bien que même une crise sanitaire mondiale n’en a pas eu raison. Et enfin, l’investissement en SCPI n’implique aucune charge de gestion.
Afin de pouvoir bénéficier de pouvoir être assujetti au régime réel d’imposition des revenus fonciers, il est nécessaire de gagner au moins 15 000 euros en loyer par an. Cependant, il est aussi possible d’opter pour cette option d’imposition au lieu du micro-fonciers si c’est le choix de l’investisseur. Les avantages résident dans le fait que les revenus fonciers imposables des détenteurs de parts peuvent faire l’objet de déductions fiscales. En effet, les différentes charges telles que les intérêts de l’emprunt ou les divers frais de gestion et d’entretien peuvent être soustraites de son assiette fiscale. Et dans le cas même où ça crée un déficit, c’est rapportable aux revenus globaux du foyer fiscal. Il est alors possible d’obtenir d’importantes réductions d’impôts. En savoir plus sur la fiscalité SCPI ici.
En résumé alors, en optant pour le régime réel, les investisseurs détenteurs de parts de SCPI ont la possibilité de réduire leurs charges fiscales. Tout cela est possible grâce à un système de déduction des dépenses liées aux actifs aux loyers imposables et bien au-delà.